mardi 17 juin 2008

J'ai testé pour vous : l'AKH

c'est à dire l'Allgemeines KrankenHaus, le grand Hopital de Vienne. Et qd je dis grand, c'est plutôt immense même !
Suite à notre petite excursion de ce week-end, je me suis chopée 3 tiques suceuses de sang et transmitteuses de maladies mortelles. Et comme c'était un peu rouge autour du point d'arrachage et que la région est décrétée "à risque" concernant ces charmantes petites bestioles, j'ai voulu aller chez le médecin. Pas de chance, hier, les généralistes étaient en grêve. Et on n'est pas en France, hein ! Donc c'est quelquechose de très exceptionnel, et donc ça tombe mal. Je prend alors le métro jusqu'à l'AKH, raconte mon histoire au mec de l'accueil, qui me dit d'aller me faire renseigner au bureau des renseignements. Là, on me dit d'aller au niveau 7, section J porte je sais plus combien. Là, on me dit de prendre l'escalier bleu département dermatologie. Et là on me dit "on fait pas ça ici. Fô aller au 15 rue Kinderspidal" sans aucune autre explication. Je reprend l'escalier bleu dans l'autre sens, retraverse les différentes sections de ce labyrinthe, retourne au bureau des renseignements où je me fais re-renseigner sur la localisation de ce truc (je sais même pas ce que c'est !) du 15 rue Kindermachin ! Bonne nouvelle, il s'avère que c'est pas loin. Je reprend qd même le métro, trouve le fameux 15 de la rue : c'est l'institut d'hygiène. Là, personne pour me renseigner. Je trouve une femme de ménage, re-raconte mon histoire (qui commence à être bien rodée, vous l'imaginez), qui m'indique "3ème étage, porte 347" ; je suis redirigée vers le Docteur que nous appellerons Dupont (dsl, j'ai pas retenu son nom). Mais le docteur Dupont n'est pas là ; je suis redirigée vers sa collègue, qui, en gros, me dit de rentrer chez moi.
Et comme qui dirait, ça me rappelle un peu la maison des fous dans 'Les 12 travaux d'Astérix'. M'enfin, ça m'a pris toute la matinée, à cause d'une si petite bestiolle !

dimanche 15 juin 2008

Randonneurs du Dimanche : la leçon

Quelques idées reçues et quelques alternatives
I) Ballade : la préparation
Un randonneur du dimanche, ça sait préparer son excursion à l'avance ; ça sait où ça va parce qu'il connaît le coin (on lui en a parlé) ; ça a une carte de la région ; ça a un topo bien sûr, qui explique la difficulté, la durée, les passages difficiles, comment qu'on y va, où se garer...
Mais nous, on n'était pas des randonneurs du dimanche, tout simplement parce qu'hier, c'était samedi. Et en tant que randonneurs du Samedi, nous (Karibou&Moi) nous sommes permis quelques écarts quant à ces principes de base. Notre technique : aller sur google Map (parce qu'on n'a pas de carte), trouver un nom de village marrant (celui de Gloggnitz m'a particulièrement plu), de préférence à proximité de montagnes ou de tâches vertes (parcs naturels), regarder si y'a des photos (ah ! y'en a plein dans un massif appelé 'Hohe Wand' ; ça a l'air bien) ; se donner rdv en gare (je rappelle qu'on n'a pas de voiture). 8h10, ça ira bien.
Le randonneur du dimanche sait ce qui l'attend, alors la veille de l'excursion, il fait son sac, avec tout ce qu'il faut, et puis, il se couche tôt pour être en forme. Ce n'est pas le cas d'un cartain Karibou, qui a voulu pioncer toute la journée...
II) En route !
Le randoneur du dimanche a tout bien organisé, donc tout se passe comme prévu.

Pour nous : départ donc à 8h26 de Wien-Südbahnhof (oulà ! c'est tôt !) jusqu'à Wiener Neustadt, puis correspondance avec une chlichline jusqu'au bled de Waldegg. Le conducteur du train et une mamie en vélo nous indiquent vaguement le chemin. On marche une heure sur la route, avant de trouver un sentier. Nous partons donc à l'assaut du massif du Hohe Wand (le haut mur) ; et pour bien commencer, une étape échelles/mains-courantes/re-re-re-échelles. De la via ferrata gentillette pour une bonne mise en jambes. Passages entre les cailloux, on monte on monte, jusqu'à un (enfin) joli point de vue. A gauche, le célèbre Schneeberg, à droite, la Wiener Wald dans son extrémité, et au milieu, pleins d'autres petites montagnes dont j'ai oublié le nom. On est au bout du bout des Alpes, vous vous rendez-compte ! Et niveau paysage, c'est très très forestu, et plus vert que les Alpes de par chez nous ; et c'est scholi ! Et puis, pause pick-nick, pour que Karibou recharge un peu les batteries. Maintenant qu'on est arrivés sur le plateau, la suite de la ballade est plus tranquille, quasi plat. Le(s) chemin(s) sillonnnent dans les bois, et on arrive jusqu'à un pseudo 'Tiergarten' : chamois, bouquetins, cerfs, bambis, mouflons, lamas...assez peu sauvages dans l'ensemble. Le pire, c'est la cage à marmottes. Bouh ! Sur un petit sôme, ascention d'une tour d'observation métalique qui surplombe tout alentour. A l'entrée, il est indiqué qu'il est vivement déconseillé de monter sur cette tour par temps d'orage : ils nous prennent pour des guignols ou bien ? Le panorama 360° est génial. On a aussi vue sur la vallée, de l'autre côté quoi. On redescend, on remarche dans les bois, on se reperd, on refait une pause (et une 'petite' sieste de 3/4 d'heure...), jusqu'à arriver au bout du massif. De l'autre côté que là où qu'on est monté en fait. Pfiou, c'est bien schön aussi. Et ça fait aire de décolage pour deltas et parachutes. Et beh, ça serait ptètre temps de rentrer dis donc. On accélère le pas et on se reperd ! Bref...

III) Le retour
Pour le randonneur du dimanche, aucun souci. Il a garé sa voiture sur le parking indiqué par le topo, et il revient par le même chemin qu'à l'aller.
Il s'avère qu'en ce qui nous concerne, notre sens de l'orientation et notre habileté à lire les plans nous a emenné sur la mauvaise route. Et puis, comme il était déjà tard, on se dit qu'on a qu'à tenter de faire du stop. Décision prise, première voiture, on lève le pouce, la voiture s'arrête. (ouais, ouais, je sais, j'ai un charme fou...). On joue les pov' touristes perdus, on raconte qu'on est venus en train, et que s'ils pouvaient nous indiquer la direction de la gare la plus proche...Il s'avère que le Monsieur parle français courrament, et, finalement, nous dépose à la gare de Pouchailly-les-Oies, 200 habitants...Le prochain train est dans 40 minutes. On retente le stop. AU bout d'1/4 d'heure (on commençait presque à perdre espoir !), une vieille caisse imatriculée en Hongrie s'arrête : le profil-type du bon vieux Gillou-preneur-d'autostoppeurs, avec le chapelet pendu au rétroviseur. J'imagine que le but est de nous montrer qu'il maitrise parfaitement son véhicule...et nous faire quelques frousses par la même occasion. La musique à fond, le Hongrois bourre régulièrement sa pipe (oups, écart de trajectoire), lance quelques accélérations (vraouooum !), change de CD juste qd la voiture de devant ralentit...mais nous amène à bon port, c'est à dire la gare de Wiener Neustadt, où on choppe un train direct pour Vienne. On a même éconnomisé 6 euros !
IV) Un peu d'étirements pour récupérer...

...et une bonne nuit de repos pour le dimanchois.
Mais ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que 1°, c'était samedi, et 2°, on est des Erasmus ! Ca tombe bien, parce que c'est justement l'anniversaire d'Elise. Pas le temps de rentrer prendre une douche, on débarque tout crasseux à ladite soirée : rien de mieux pour se reposer après une telle journée !

jeudi 12 juin 2008

Avez-vous déjà vu ?

Un autrichien qui se prend pour un caméléon ?...

Maintenant, oui !

mardi 10 juin 2008

Pour être "in", question cuisine...

Retour sur un épisode printanier.
Au moi de mai, j'ai vu fleurir les sous-bois de la Forêt viennoise ; des tapis de muguet à perte de vue croyais-je. Erreur ! Et pourtant, la forte odeur d'ail aurait dû me mettre la tique à l'oreille : ce n'étais pas du muguet, mais bien de l'Ail des Ours ! Quelques jours plus tard, j'en trouve en vente sur le marché (et pas donné). La semaine suivante, ma copine Julia me parle d'une de ses recettes à...l'ail des Ours.

Ci-dessus, un migon sou-bois fleuri, non moin de Sophienalp.
Il devait bien y avoir une explication à tous ces phénomènes...Je me renseignais donc.

Pour être "in", question NOUVELLE cuisine AUTRICHIENNE (soyons précis), je vous présente aujourd'hui l'ingrédient miracle :
Le Bärlauch. Qui se traduit littéralement (et c'est une chance, pour une fois, ça marche), par 'Ail des Ours, Allium Ursinum pour les botanistes.
Cet ail sauvage particulier est actuellement très à la mode ici, et on trouve pleins de recettes qui le mettent en scène. En sauce, en accompagnement, en salade...C'est l'élément essentiel de la Nouvelle cuisine. Alors, si vous voulez paraître un peu en avance sur votre temps et surprendre vos amis, lancez-vous ! Je suis sûre que bientôt, très bientôt, l'Ail des Ours débarquera dans nos assiettes. (je ne suis pas très sûre, pour certaines régions des Pyrénnées...).

Conclusion : 1) les viennois ne sont pas fous ; ils utilisent les ingrédients qu'ils trouvent à proximité. Et en plus, pour l'instant, on peut encore aller gratuitement ramasser son ail dans la forêt. 2) un sous-bois fleurit, c'est joli, mais ça pue !

lundi 9 juin 2008

Et 1, et 2, et 3 zéro !

Et oui, désolé Emanuela...C'est pas moi qui l'dit !

dimanche 8 juin 2008

C'est quoi la FanZone ?

C'est littéralement la "zone des fans". C'est donc là que se retrouvent tous les mordus, devant les écrans géants, pour soutenir leur équipe favorite...et boire des bières et manger une Wurst bien grasse. Le tout sous le regard de l'Hôtel de Ville et du Grand Théâtre, qui a d'ailleurs été fièrement coiffé d'un gros ballon pour l'occasion. Original. Population à 80 % masculine bien entendu. Alors quand on fait 1,60 m et qu'on essaye de voir qqch, c'est raté (surtout derrière les croates ; ils sont très grds, les croates...). Vous vous demandez bien "mais qu'est-ce qu'elle est allée foutre dans la FanZone ?" Voir le match Autriche/Croatie. Enfin, c'était l'excuse. D'ailleurs, comme prévu, les autrichiens ont perdu.


Sinon, qd on s'ennuie devant un tel match, on peut 1)regarder les gens autour de soi. On y trouve quelques suporters BELGES perdus. Oui, oui, la Belgique ne joue pas cette année, mais y'a qd même des supporters. Voir image ci-contre. On peut 2) se prendre des projections de bière sur la tête, quand les suporters autrichiens disent que les joueurs croates simulent, et que forcément, les croates n'apprécient pas, et puis que ça riposte des 2 côtés. Au prix où est la bière... On peut aussi 3) crier "Aller la France" ou "Vive la Belgique" (ou d'autres choses encore), sans que personne ne nous en tienne rigueur. Ou encore 4) être aux aguets et à l'affut des gobelets en plastique, les ramasser, les ramener à la consigne, et se faire 4-5 euros (c'est 1€ le gobelet, pour info).

Voilà un job bien payé. Je sens que je vais revenir "Voir" des matchs !Ci-dessus, les supporters autrichiens tournant symboliquement le dos à l'écran génat retransmettant le match, pour exprimer leur insatisfaction.

samedi 7 juin 2008

Fussball EM : le coup d'envoi

Et oui, c'est partit pour 23 jours de folie footballistique ! Ou pas...
L'Euro, c'est bien, mais bon...Vienne est envahie de supporters et fans pas toujours finauds ; traverser le centre devient une expédition, à cause de cette %x£**#)°&µ de Fanszone ; à la télé, ds les magasines et les journaux, toutes les pubs sont en lien ac le foot ; même les massifs de fleurs représentent des ballons ou des footballeurs ; ds les magasins, on nous vend du pain en forme de mini-ballon de foot, des boîtes d'oeuf en forme de ballon et aux couleurs de l'Autriche, des chocolats spécial Euro, et pour l'achat de 6 paquets de Pringles, on a droit à un petit fanion rouge et blanc (le drapeau de l'Autriche, je précise qd même, on sait jamais jusqu'où s'étend ta culture...). Et à propos de drapeaux, c'est super à la mode ici d'en avoir accroché sur sa voiture : deux. Un de chaque côté. Mais je sais pas si ça va resister longtps ac tous ces accros du foot qui passent ds les rues viennoises (les autres sont aussi susceptibles d'être mis en cause...).
Bref, c'est bien beau, mais un brin excessif à mon goût. Ce qui ne m'empêchera pas d'aller voir les matchs sur écran géant, et de brailler pour supporter l'une ou l'autre équipe. Oui, avec tous ces amis Erasmus, il faut parfois être diplomate ;)
Sinon, pour ceux qui n'ont pas la TV, je fais un bref résumé des matchs de ce soir : les ptits-suisses se sont pris un but des tchèques (Regula va être triste). Et Portugal-Turkie, ça a fait 2-0. Ah bah ça c'est pas top pour mes pronostiques. Je sens que je vais perdre...
Rendez-vous demain, pr le 1er match de l'équipe d'Autriche. C'est contre la Kroatie, et ça se joue à Vienne bien sûr !

vendredi 6 juin 2008

"Qu'est-ce qu'elle y connait Odile Deray ? Reponse : rien "

C'était donc le concert annuel d'été de l'orchestre philharmonique de Vienne au château de Schönbrunn (ou château de Sissi). Si vraiment ça vous intéresse, vous pouvez cliquer là et vous apperçevoir que les photos, bah, c'est pas moi qui les ai prises. Sinon, il pleuvait bien sur, comme de tradition apparement, et donc on a donc eu droit à des capes de pluie-sac poubelle blancs, signé ORF. Et comme ça, on ressemblait tous à des membres du KKK. Et la pluie, ça mouille, alors...on avait les T-Shirt mouillés. (OK, c'est naze).Et le maestro-chef d'orchestre, il était français : le célèbre et illustre Georges Prêtre. Il a fait un discours en frautrichien (plutôt français qu'autrichiens d'ailleurs), qui a bien fait rire les 2 français qu'il y avait dans la salle (ah, euh, c'est vrai, c'était dehors...). Les gens d'à côté nous lançaient des regards du genre "un peu de tenue tout de même", mais avec David, on était écroulés... Et puis, pour les finals, les gros coups de cymbale et trompette étaient accompagnés de jolis feu d'artifice synchronisés. Dans ce cadre maaaagnifique, dans la perspective du Gloriette...Mwaaaf ! Autruche et Ruisseau en vrac ? C'était pour détailler un peu le programme. J'entends bien que ce sont des traductions un peu moisies, mais c'était pour faire une énigme. Pour résumer, on a eu droit entre autres, à du Strauss (père et fils) et du Offenbach.
Ah oui, encore un détail. C'était gratuit bien sûr !!!

mercredi 4 juin 2008

Mardi 3 juin 2008

Hier soir.
Mais que s'est-il donc passé ???
Rendez-vous entre membres du KKK ?
Soirée T-Shirt mouillés ?
Souvenirs lunaires du Grand Prêtre ?
Rencontres sonnores avec l'Autruche et le Ruisseau en vrac ?
Feu pétillant sous l'oeil de la petite Gloire ?
Réponse en images (bientôt) !

lundi 2 juin 2008

Au fond du Tunnel...

Petit article pour vous parler d'un lieu qui est un peu devenu notre QG : le Tunnel. (OK, le nom est un peu naze, mais l'endroit est sympa). Donc voilà, c'est un 'Lokal', un bar quoi. Ambiance tranquile détendue, et surtout, le lundi et le dimanche soir, y'a des concerts de Jazz gratuits ! Et on peut aussi manger pour vraiment pas cher. Bref, le bon plan étudiant. Il vous faut une autre raison pour vous expliquer pourquoi j'y vais si souvent ? Et bah, c'est à 5 minutes à pied de chez moi, na !
Ce soir, le concert était vraiment cool, assez punchy et rythmé, et de bien bon niveau musical.