mardi 16 décembre 2008

Retour en Bresse

Aberdeen, c'est fini. Me re-voila en Bresse, chez papa-maman, pour un petit mois.
Un mois pour profiter, pour prendre des nouvelles de mes amis encore dans le coin ; mais surtout, un mois pour préparer mon voyage en Afrique !
Je pars le 17 janvier prochain pour le Ghana, suivi du Bénin et du Burkina-Faso. Alors c'est tout le tralala des passeports, visas, vaccins...sans compter les conventions de stage et autres paperasses. Mais ça fait aussi partie du voyage je pense, toute cette phase de préparation.
A bientot pour de nouvelles aventures,
Marielle

mercredi 12 novembre 2008

Les amis de la coloc [4]

"Chantaaaaaaaaaaaaaaaal !" C'est la guitarre de Nounours ! Et elle a le meme nom que dans la chanson de Crou-croute, comprenne BDGien qui pourra...
C'est une folk, achetée neuve pour quelques dizaines de pounds (on ne dirra pas combien pour ne révolter personne), et elle se fait souvent gratter les cordes. Les voisins en profitent aussi...

mardi 4 novembre 2008

Winter time

Ca y est, c'est l'hiver.
Les premiers flocons de neige sont tombés sur notre charmante ville de granite. Depuis une semaine, un vrai temps d'hiver s'est installé : quand on part le matin, on fait de la fumée avec notre bouche quand on respire ; quand on rentre le soir, les voitures sont toutes givrées. Et les journées sont tellement courtes !
Nos activites s'adaptent donc á ce changement saisonnal : Tarot, Wanted, Barbu, lectures, films, musique...On reste dans notre petit chez-nous bien au chaud !
PS : oui, je sais, y'en a qui se marrent au Brésil, en Floride ou au Cameroun, mais je m'en fous !

mercredi 22 octobre 2008

Retour

Nous sommes rentrés de notre genialissime road-trip.
Pour commencer, quelques photos.
Cliquez sur ce lien !
http://www.flickr.com/photos/26496937@N06/sets/72157604995524948/

Je sais, je sais, ca fait envie...

jeudi 2 octobre 2008

Road Trip

Salut les p'tits amis !
Demain, nous partons en road trip pour 10 jours. Les parents de Julien viennent nous rendre visite, et nous allons donc partir tous les 5 à la découverte de l'Ecosse.
Nous nous dirigerons tout d'abord vers Inverness, le Loch Ness et compagnie, visiterons au passage une distillerie, puis nous dirigerons vers le Nord, pour aller jusqu'au bout de la grande île. Nous bifurquerons ensuite vers l'ouest puis vers le sud, pour longer la côte ouest : ses paysages sauvages, sa pluie, ses midges. Nous finirons par trois jours sur la belle île de Skye avant de rentrer à Aberdeen. Retour prévu le 14. En attendant, vous risquez de ne pas avoir de mes nouvelles, alors, pas d'inquiétude, je suis entre de bonnes mains !
La bise,
Marielle

mercredi 1 octobre 2008

Les amis de la coloc [3]

Aujourd'hui, je vous présente
Grégoire, la boîte à mouchoirs. Toujours là quand on a la petite gougoutte au nez. Merci Grégoire !
Pour information on en est déjà à Grégoire III. Oui, on compte comme pour les rois ou les papes, avec des chiffres romains.

lundi 29 septembre 2008

Quand le jour décroit

Aujourd'hui, le soleil se lévera à 07h09, et se couchera à 18h48.
Nous perdons actuellement plus de 5 minutes de jour par jour.
C'est vraiment très étrange. Ci-dessous, une photo prise ce week-end, lors d'une ballade à vélo à Cove Bay. Petite précision, la photo a été prise à 13h...
(Photo réalisée sans trucages)

samedi 27 septembre 2008

Oh mon Barley !


Barley, ce n'est pas le nom d'un nouvel ami écossais. Mais ce n'est pas pour autant que je ne lui porte pas toute mon affection.
En anglais, "barley" signifie "orge" ; oui, cette belle céréale qui pousse sur les terres d'Ecosse. Et tellement bien que les autochtonnes ont eu l'idée de l'utiliser pour en faire un breuvage aux savoureux reflets dorés : le Whisky. Mais je ne suis pas là pour vous parler de Whisky ; je suis là pour vous parler de Barley.
Au cours de mes nombreuses sorties sur le terrain, pour le boulôt ou en excursions persos, j'ai eu un contact particulier avec tous ces champs d'orge. Je l'ai vu pousser, et, au fil de l'été, passer du vert au vert/jaune, puis prendre des teintes dorées, tirer sur le orange, et même, presque rouge sur la fin. Ces champs qui ondulent si gaiement sous la houle du vent ont fait partie de mon paysage quotidien depuis mon arrivée ici. Notamment à Balnagowan, où j'ai travaillé cet été.
Mardi dernier, le 26, je suis retournée à Balnagowan. L'agriculteur était en train de moissonner... ALors voilà, c'est la fin du Barley (et pas la fin des haricots).
Les agronomes avisés remarqueront que moissonner fin septembre, ça fait un peu tard. Mais sous ces lattitudes, rien d'annormal ; les fermiers attendaient juste le bon moment. En moins une semaine, tous les champs de la Deeside ont été récoltés. Impressionnant.

Juste pour Julia et Solène, une photo de notre site du Tarland, l'orge récolté, la paille mise en balles.

mercredi 24 septembre 2008

Lochnagar et Loch Muick


Le premier nom fait peur ; le second fait plutôt sourire.

Samedi, je suis partie avec Diana, une collègue portugaise, pour une randonnée dans le massif des Cairngorms. Juste toutes les deux, « en amoureux ». On a décidé ça la veille, parce que la météo prévoyait du beau temps ; et le Lochnagar (prononcez Lok nagar), c’est pas le genre d’endroit où il faut se risquer en cas de mauvais temps. On raconte par ici les histoires des randonneurs pas assez chevronnés apparement, qui se sont faits prendre dans le brouillard, qui sont morts de froid…

Bref, armées de notre motivation et notre envie de vaincre la montagne-dont le sommet est constamment caché par un épais amas nuageux, nous nous rendîmes donc à Spittal of Glenmuick, point de départ de notre randonnées (ascension par la face Sud-Est). Il y a un parking payant, totalement envahi par moult voitures ; et oui, c’est un des rares beau week-end de la fin de l’été, il faut en profiter, et nous ne sommes pas les seules à avoir eu l’idée.

Au début, la piste est assez large, et suit la vallée de la rivière Allt-na-giubhhsaich. Désolée pour le nom, mais, malgré mon attrait pour les langues étrangères, le Gaélic, c’est pas encore de mon ressort. Le paysage est nu, pelé (non, pas le footballeur), sans arbres ; rien que le vent qui souffle. Une ascension sportive nous amène au col entre le Meikle Pap (j’aime bien son nom à lui), et la bordure Est du fameux Lochnagar. Le col nous offre une très belle vue sur les vallées environnantes (notamment là où Julien et Etienne font leurs expériences), les abruptes fallaises de la face nord du Lochnagar, et, le Loch Nagar. Ouais, je vous explique : parcequ’en gaélic, « Loch », ça veut dire « lac » (comme le Lochness, belle remarque). Et donc il y a la un lac qui s’appelle le Lochnagar ; et par extension, l’impressionnante montagne qui le domine s’appelle aussi Lochnagar (mais tout attaché). J’avoue qu’on s’embrouille un peu.

C’est bien beau, mais c’est déjà l’heure de se restaurer un peu ; et c’est un des pick-nicks les plus froids que j’ai jamais passé. Brrrr…Si on lève la tête, on peu voir le Lochnagar…dans une brume épaisse malgré cette belle journée. On ne s’attarde pas trop. Il fait très froid et très ventu je le rappelle. Et si nous ascensionnions le Lochnagar ? C’est un peu tendax, à cause de la météo. Nous sommes à 900m d’altitude, et il semble faire plus froid qu’en haut du Mont Blanc. Le genre de froid où tu marches la tête baissée, et les mains dans les poches ; parce que tu te dis que si tu sort tes mains de tes poches, elles vont geler sur place et tomber en moins d’une minute. Mais c’est aussi le genre de vent où tu peux à peine tenir debout ; où tu te dis que si tu fais un petit saut sur place, tu risques de te retrouver 10m plus loin. Alors finalement, t’es obligé de sortir les mains de tes poches (pourquoi j’ai pas pris mes gants !) pour t’équilibrer un minimum et essayer de ne pas tomber. Et puis on le voit même pas ce Lochnagar, je veux dire, on est sur le massif, mais avec ces nuages, impossible de distinguer le sommet ; tu parles d’un mythe. Finalement, on y arrive au sommet. Dans les nuages bien sur. Vue = zéro. Dommage, au moins, on aura essayé. Photos souvenirs et tout, et puis, va falloir redescendre. Comme on est un peu des warriors, et qu’on aime la nouveauté, on décide de rentrer par un autre chemin, un peu plus long, certes, mais qui s’annonce aussi plus joli.

Le chemin suit la vallée de Glass Alt (encore du Gaélic, vous vous en doutiez), c’est joli ! Il y a pleins de cascades, plus où moins hautes ; la Nature est belle. Enfin, nous arrivons sur le Loch Muick. Ceux qui suivent auront deviné qu’il s’agit d’un lac. Très très grand. Notre voiture est garrée à l’autre bout du lac, et il est déjà tard. Passage dans une forêt, fûts très droits et tapis de verdure (littéralement). Le genre de forêt où vivent les lutins et les farfadets, quoi ! Sur le retour, Dame Nature nous offre le meilleur d’elle même, dans la lumière du soir, les nuages aux couleurs chaudes se reflètent dans les eaux du lac.

Nous arrivons à la voiture à la nuit tombante, fatiguées, mais heureuses de cette belle journée, des paysages découverts, des animaux observés, des discussions et rires partagés.

J’ai aussi eu quelques cours de portugais pour débutant. Spéciale dédicace à mon ex-super-coloc-marrante Cécé : « Oy ! Tu do bem ? Beijos faz muito calor !!»

lundi 22 septembre 2008

Les amis de la coloc [2]


Alors, je vous présente Firmin, le grille-pin,
Et aussi Gaston, le torchon (posé sur le radiateur, oui oui, ce commentaire ne sert a rien).
Firmin, c'est pas parce qu'il a des fleurs roses que c'est une fille ; y'a qu'á demander aux Martines...


Sinon, tout va bien. Craquage zéro.

mardi 16 septembre 2008

Les habitants de la coloc

Bonjour á tous !

Comme je m'ennuie un peu au boulot, j'ai décidé de vous présenter les habitants de la coloc. Vous avez déja eu Ju et N'nours au dernier post ; á venir, tous nos petits amis de la vie quotidienne !
Enjoy

PS : ca ne ferra surement rire que moi, mais tant pis.

mercredi 3 septembre 2008

'Colchique dans les prés' ou 'Pourquoi on a mangé des bourritos'

C’est la fin de l’été…(d’où le titre ; oui, je sais, c’est un peu tiré par les cheveux) et une bonne partie de nos collègues de travail, de jeu, d’excursion, de soirées, s’en vont peu à peu, retrouvent leur natal pays. Alors on enchaîne les adieux et les soirées qui vont avec. Vendredi dernier, c’était au tour de Julia de partir retrouver sa Bretagne chérie. (vous me direz, quitter un pays où il pleut pour un autre pays où il pleut…). Nous avons donc retrouvé quelques amis dans l’appart vide de Julia, résidence Whoolmannhill. Sur la photo floue, de gauche à droite : Julia (pensive), Julien (explicatif), Guillaume (se gratte le pied), Sebastian (allemand), Loïc (T-Shirt rouge), Solène (bras croisés), Charline (de dos), Etienne (Babylon Circus), Diana (portugaise). Saurez-vous découvrir sa chevelure dans cette photo ?

Et puis on a discuté, on a mangé des crêpes, on a chanté des grands classiques avec Guillaume (papy) à la guitare, et puis … pourquoi je raconte tout ça, déjà ?

Ah oui. A la fin de la soirée, Julia a été contrainte de se débarrasser de tout ce qu’il restait dans son appart, et de tout ce qui la raccrochait à l’Ecosse (ou presque). Nous disons donc : des vieux paquets de spaghettis entamés, idem pour le riz, des pêches au sirop, du cumin en poudre, du poivre 3 baies, une Guinness, du ketchup, de la sauce au poivron (beurk), du faux-beurre-facile-à-étaler, des prospectus et dépliants qui donnent envie de visiter l’Ecosse….et j’en passe ! Elle me confie aussi son fidèle vélo. Pourquoi je raconte tout ça ?

Parce qu’avec le fidèle vélo, je peux aller au boulot 2 fois plus vite (et rentrer en un rien de temps vu que ça descend), et aller faire les courses 2 fois plus vite. Oui, oui, j’y viens, j’y viens.

Et donc, ce que je ne vous avais pas dit, c’est que dans le lot de départ de Julia, il y avait aussi un vieux paquet moisit de Tortillas, qui avait appartenu aux précédents colocs des précédents colocs de notre Julia, mais qui d’une manière inexpliquée, n’étaient pas encore arrivés à date de péremption. Vous me suivez ? Donc on avait décidé de faire des Fajitas.

En résumé pour ceux qui n’ont pas suivi. J’ai enfourché le vélo (lègué par Julia) pour faire les courses pour remplir les Tortillas (eux-aussi légués par Julia), tout ça parce que Julia, elle est partie.

La morale de cette histoire : et bah, les Burritos (ainsi seront-ils nommés), c’était coooool ! Photos à l’appui.

PS : je profite de ce post pour vous pré
sentez mes heureux colocs. Enfin une photo où on est tous les trois ; joyeux !

lundi 1 septembre 2008

'Cruden Bay' ou 'Plus au Nord que jamais' (paye ta rime)




Samedi, j’ai repoussé les limites de ma découverte du monde sur le front Nord. J’ai nommé Cruden Bay, petit patelin au Nord d’Aberdeen. Une plage de sable rose, quelques bicoques face à la mer, un golf soi-disant renommé, et les ruines du château de Slain (Slain Castle). Avec mes deux nouveaux colocs (Julien et Etienne) et deux collègues du Macaulay (Charline et Guillaume), on s’est fait un samedi plage à la mode écossaise. Non, non, on ne se baigne pas ! Mais on tape le carton (Nounours a eu bcp de chance, c’est louche…), on pick-nick les restes de la veille, on retape le carton, on fait des sauts dans les dunes et des roulades dans le sable, on se moque des chiens, des mamies, des bébés, des surfeurs qui passent, on trempouille les pieds histoire de, on observe avec intérêt les médudses échouées, et puis, en fin d’aprem’, on va quand même voir ces fameuses ruines. Photos ‘cartes-postales’, des photos ‘Calogéro (« Face à la meeeeer »), des photos à la mode ‘Tranxen 200’ ; rien que pour le plaisir.

Information de la plus haute importance pour Triton, Couzin, Moino, Pitchoune, Le-marchand-ambulant et Tortue. – si vous n’êtes pas concernés par ce message, passez directement aux photos – Ce château serait le fameux château qui aurait inspiré le Dracula de Bram Stocker. Oui, je n’ai pas oublié notre quête.

lundi 25 août 2008

Pourquoi ?

Pourquoi les écossais conduisent-ils á gauche ?
Pourquoi les écossais n'ont-ils pas l'euro ?
Pourquoi les écossais comptent-ils en inches, feet, yards, miles ?
Pourquoi les écossais parlent-ils écossais ?
Pourquoi les écossais ont-ils mauvais goút ?
Pourquoi les écossaises sont-elles grosses et laides ?
Pourquoi les ecossais magent-ils des fayots (mojettes) au petit-déjeuner ?
Pourquoi les ecossais sortent en T-Shirt quand il fait froid ?
Pourquoi les ecossais étendent-ils leur linge dehors quand il pleut ?

lundi 18 août 2008

Stonehaven




Le week-end dernier, on est allé péter à Stonehaven ; quand même ! ça fait déjà plus d’un mois que je suis arrivée !

Donc Stonehaven, c’est un petit village côtier, à 17 minutes en train au sud d’Aberdeen, tout mignon. Village natal du fameux gars qui a inventé les pneus, c’est aussi là que s’élève, un peu à l’écart du village , les ruines du mythique château de Dunnotar. Les côtes découpées, les champs de barley (orge) qui roussissent et qui bruissent sous la houle du vent, les plages de galets, et la vue sur le château qui défie la mer…c’est vraiment magnifique. A voir dans la brume, pour l’aspect un peu mystérieux ; et par beau temps, pour l’harmonie des couleurs.

Happy Birthday !

Encore un 15 août de passé ; j’ai 22 ans…et presque 22 bouts de carotte sur ma tartine-aux-carottes-d’anniversaire. Cette magnifique sculpture culinaire a été réalisée par ma collègue (et aussi amie) Julia F., sur une tranche de pain aux céréales, avec du fromage de chèvre…et de la carotte, bien entendu.

Mon premier anniversaire en Ecosse ; mon premier anniversaire en ‘Waders’, ces sortes de combinaisons de pêcheurs, très seyantes comme vous pouvez le remarquer ; ma première tartine-aux-carottes-d’anniversaire…

lundi 4 août 2008

quelques nouvelles...

hy !

Petit post depuis le bureau, avant de partir pour une petite semaine de "fieldwork", c est a dire sortie sur le terrain. Avec Julia, chere compatriote de l ENSAT, et Solene, de l ENITAC (les agros), on va chausser nos "Waders", et explorer le "Tarland", notre riviere adoree. On fait de la topo des berges et du lit, et aussi des releves de vitesse (on en a fini avec les ramassages de cailloux).
Tioujours pas de photo, je m en excuse bien. Et c est pas parce que le tps est mauvais ; ici, il fait beau.

Si vous voulez un joli blog bien tenu qui raconte un peu ma vie parce qu'on fait pas mal de trucs ensemble, avec Julia :

http://julia-en-cesure.over-blog.com

jeudi 17 juillet 2008

Schottland

Bonjour à tous les Loulous !
Vous vous demandiez où j'étais donc passée, chers lecteurs ? En Ecosse, comme prévu. Aberdeen, dans le Nord, sur la côte Est. Sans crach d'avion et sans retard.
J'ai pas internet, ni à la coloc, ni au boulot (pour l'instant), d'où mon silence. Mais je vais bien, et j'ai retrouvé mon amoureux !
Qui dit pas Internet, dis pas de blog, alors, contentez vous de ce court billet en attendant.

Y'a la mer, des mouettes, des goélands, il pleut des fois, la ville est toute mignonne et toute en granit, l'herbe est plus que verdoyante, je fais du boulot de terrain et de labo, je parle anglais un peu, français beaucoup, je profite !

Bises à tous,

MArielle

jeudi 3 juillet 2008

Auf Wiederseh'n !!

Après une (re)découverte de Budapest en 3 jours, 2 soirées d'Adieu à mes copains Erasmus, quelques formalités administratives et une dizaine d'heure de route, me voilà de retour au payïs.
Vienne, l'Autriche, tout ça, c'est fini.
L'accès à Internet n'est pas facile, et la connexion plus que lente, d'où la courteur de ce post ; mais je vous mettrais très prochainement au courant de mes pérégrinations futures au pays du kilt et de la cornemuse.

Bon baisers de Saint-Denis-lès-Bourg, et Merci à vous tous d'avoir suivi ce blog avec attention, ou seulement parcouru une fois.

Marielle

mardi 17 juin 2008

J'ai testé pour vous : l'AKH

c'est à dire l'Allgemeines KrankenHaus, le grand Hopital de Vienne. Et qd je dis grand, c'est plutôt immense même !
Suite à notre petite excursion de ce week-end, je me suis chopée 3 tiques suceuses de sang et transmitteuses de maladies mortelles. Et comme c'était un peu rouge autour du point d'arrachage et que la région est décrétée "à risque" concernant ces charmantes petites bestioles, j'ai voulu aller chez le médecin. Pas de chance, hier, les généralistes étaient en grêve. Et on n'est pas en France, hein ! Donc c'est quelquechose de très exceptionnel, et donc ça tombe mal. Je prend alors le métro jusqu'à l'AKH, raconte mon histoire au mec de l'accueil, qui me dit d'aller me faire renseigner au bureau des renseignements. Là, on me dit d'aller au niveau 7, section J porte je sais plus combien. Là, on me dit de prendre l'escalier bleu département dermatologie. Et là on me dit "on fait pas ça ici. Fô aller au 15 rue Kinderspidal" sans aucune autre explication. Je reprend l'escalier bleu dans l'autre sens, retraverse les différentes sections de ce labyrinthe, retourne au bureau des renseignements où je me fais re-renseigner sur la localisation de ce truc (je sais même pas ce que c'est !) du 15 rue Kindermachin ! Bonne nouvelle, il s'avère que c'est pas loin. Je reprend qd même le métro, trouve le fameux 15 de la rue : c'est l'institut d'hygiène. Là, personne pour me renseigner. Je trouve une femme de ménage, re-raconte mon histoire (qui commence à être bien rodée, vous l'imaginez), qui m'indique "3ème étage, porte 347" ; je suis redirigée vers le Docteur que nous appellerons Dupont (dsl, j'ai pas retenu son nom). Mais le docteur Dupont n'est pas là ; je suis redirigée vers sa collègue, qui, en gros, me dit de rentrer chez moi.
Et comme qui dirait, ça me rappelle un peu la maison des fous dans 'Les 12 travaux d'Astérix'. M'enfin, ça m'a pris toute la matinée, à cause d'une si petite bestiolle !

dimanche 15 juin 2008

Randonneurs du Dimanche : la leçon

Quelques idées reçues et quelques alternatives
I) Ballade : la préparation
Un randonneur du dimanche, ça sait préparer son excursion à l'avance ; ça sait où ça va parce qu'il connaît le coin (on lui en a parlé) ; ça a une carte de la région ; ça a un topo bien sûr, qui explique la difficulté, la durée, les passages difficiles, comment qu'on y va, où se garer...
Mais nous, on n'était pas des randonneurs du dimanche, tout simplement parce qu'hier, c'était samedi. Et en tant que randonneurs du Samedi, nous (Karibou&Moi) nous sommes permis quelques écarts quant à ces principes de base. Notre technique : aller sur google Map (parce qu'on n'a pas de carte), trouver un nom de village marrant (celui de Gloggnitz m'a particulièrement plu), de préférence à proximité de montagnes ou de tâches vertes (parcs naturels), regarder si y'a des photos (ah ! y'en a plein dans un massif appelé 'Hohe Wand' ; ça a l'air bien) ; se donner rdv en gare (je rappelle qu'on n'a pas de voiture). 8h10, ça ira bien.
Le randonneur du dimanche sait ce qui l'attend, alors la veille de l'excursion, il fait son sac, avec tout ce qu'il faut, et puis, il se couche tôt pour être en forme. Ce n'est pas le cas d'un cartain Karibou, qui a voulu pioncer toute la journée...
II) En route !
Le randoneur du dimanche a tout bien organisé, donc tout se passe comme prévu.

Pour nous : départ donc à 8h26 de Wien-Südbahnhof (oulà ! c'est tôt !) jusqu'à Wiener Neustadt, puis correspondance avec une chlichline jusqu'au bled de Waldegg. Le conducteur du train et une mamie en vélo nous indiquent vaguement le chemin. On marche une heure sur la route, avant de trouver un sentier. Nous partons donc à l'assaut du massif du Hohe Wand (le haut mur) ; et pour bien commencer, une étape échelles/mains-courantes/re-re-re-échelles. De la via ferrata gentillette pour une bonne mise en jambes. Passages entre les cailloux, on monte on monte, jusqu'à un (enfin) joli point de vue. A gauche, le célèbre Schneeberg, à droite, la Wiener Wald dans son extrémité, et au milieu, pleins d'autres petites montagnes dont j'ai oublié le nom. On est au bout du bout des Alpes, vous vous rendez-compte ! Et niveau paysage, c'est très très forestu, et plus vert que les Alpes de par chez nous ; et c'est scholi ! Et puis, pause pick-nick, pour que Karibou recharge un peu les batteries. Maintenant qu'on est arrivés sur le plateau, la suite de la ballade est plus tranquille, quasi plat. Le(s) chemin(s) sillonnnent dans les bois, et on arrive jusqu'à un pseudo 'Tiergarten' : chamois, bouquetins, cerfs, bambis, mouflons, lamas...assez peu sauvages dans l'ensemble. Le pire, c'est la cage à marmottes. Bouh ! Sur un petit sôme, ascention d'une tour d'observation métalique qui surplombe tout alentour. A l'entrée, il est indiqué qu'il est vivement déconseillé de monter sur cette tour par temps d'orage : ils nous prennent pour des guignols ou bien ? Le panorama 360° est génial. On a aussi vue sur la vallée, de l'autre côté quoi. On redescend, on remarche dans les bois, on se reperd, on refait une pause (et une 'petite' sieste de 3/4 d'heure...), jusqu'à arriver au bout du massif. De l'autre côté que là où qu'on est monté en fait. Pfiou, c'est bien schön aussi. Et ça fait aire de décolage pour deltas et parachutes. Et beh, ça serait ptètre temps de rentrer dis donc. On accélère le pas et on se reperd ! Bref...

III) Le retour
Pour le randonneur du dimanche, aucun souci. Il a garé sa voiture sur le parking indiqué par le topo, et il revient par le même chemin qu'à l'aller.
Il s'avère qu'en ce qui nous concerne, notre sens de l'orientation et notre habileté à lire les plans nous a emenné sur la mauvaise route. Et puis, comme il était déjà tard, on se dit qu'on a qu'à tenter de faire du stop. Décision prise, première voiture, on lève le pouce, la voiture s'arrête. (ouais, ouais, je sais, j'ai un charme fou...). On joue les pov' touristes perdus, on raconte qu'on est venus en train, et que s'ils pouvaient nous indiquer la direction de la gare la plus proche...Il s'avère que le Monsieur parle français courrament, et, finalement, nous dépose à la gare de Pouchailly-les-Oies, 200 habitants...Le prochain train est dans 40 minutes. On retente le stop. AU bout d'1/4 d'heure (on commençait presque à perdre espoir !), une vieille caisse imatriculée en Hongrie s'arrête : le profil-type du bon vieux Gillou-preneur-d'autostoppeurs, avec le chapelet pendu au rétroviseur. J'imagine que le but est de nous montrer qu'il maitrise parfaitement son véhicule...et nous faire quelques frousses par la même occasion. La musique à fond, le Hongrois bourre régulièrement sa pipe (oups, écart de trajectoire), lance quelques accélérations (vraouooum !), change de CD juste qd la voiture de devant ralentit...mais nous amène à bon port, c'est à dire la gare de Wiener Neustadt, où on choppe un train direct pour Vienne. On a même éconnomisé 6 euros !
IV) Un peu d'étirements pour récupérer...

...et une bonne nuit de repos pour le dimanchois.
Mais ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que 1°, c'était samedi, et 2°, on est des Erasmus ! Ca tombe bien, parce que c'est justement l'anniversaire d'Elise. Pas le temps de rentrer prendre une douche, on débarque tout crasseux à ladite soirée : rien de mieux pour se reposer après une telle journée !

jeudi 12 juin 2008

Avez-vous déjà vu ?

Un autrichien qui se prend pour un caméléon ?...

Maintenant, oui !

mardi 10 juin 2008

Pour être "in", question cuisine...

Retour sur un épisode printanier.
Au moi de mai, j'ai vu fleurir les sous-bois de la Forêt viennoise ; des tapis de muguet à perte de vue croyais-je. Erreur ! Et pourtant, la forte odeur d'ail aurait dû me mettre la tique à l'oreille : ce n'étais pas du muguet, mais bien de l'Ail des Ours ! Quelques jours plus tard, j'en trouve en vente sur le marché (et pas donné). La semaine suivante, ma copine Julia me parle d'une de ses recettes à...l'ail des Ours.

Ci-dessus, un migon sou-bois fleuri, non moin de Sophienalp.
Il devait bien y avoir une explication à tous ces phénomènes...Je me renseignais donc.

Pour être "in", question NOUVELLE cuisine AUTRICHIENNE (soyons précis), je vous présente aujourd'hui l'ingrédient miracle :
Le Bärlauch. Qui se traduit littéralement (et c'est une chance, pour une fois, ça marche), par 'Ail des Ours, Allium Ursinum pour les botanistes.
Cet ail sauvage particulier est actuellement très à la mode ici, et on trouve pleins de recettes qui le mettent en scène. En sauce, en accompagnement, en salade...C'est l'élément essentiel de la Nouvelle cuisine. Alors, si vous voulez paraître un peu en avance sur votre temps et surprendre vos amis, lancez-vous ! Je suis sûre que bientôt, très bientôt, l'Ail des Ours débarquera dans nos assiettes. (je ne suis pas très sûre, pour certaines régions des Pyrénnées...).

Conclusion : 1) les viennois ne sont pas fous ; ils utilisent les ingrédients qu'ils trouvent à proximité. Et en plus, pour l'instant, on peut encore aller gratuitement ramasser son ail dans la forêt. 2) un sous-bois fleurit, c'est joli, mais ça pue !

lundi 9 juin 2008

Et 1, et 2, et 3 zéro !

Et oui, désolé Emanuela...C'est pas moi qui l'dit !