Une pensée pour Obélix...

Joyeuses Pâques !

Hier, on s'improvise une petite excursion...dans la Wiener Wald pour changer ! Encore un RDV foireux : j'attend David 3/4 d'heure à Hütteldorf, terminus de la ligne 4 ; David m'attend 3/4 d'heure à Heiligenstadt, terminus de la ligne 4, mais à l'autre bout. Et comme j'ai pas de portable, bah, c'est caca quoi ! Bref, je pars seule me promener.

Je hûme tranquillement la fraicheur de l'air humide, les odeurs forestières, le chant doux des oiseaux berce mes oreilles. Oh, là-bas en haut, y'a l'air d'avoir une jolie vue. J'y vais. Et là, je tombe nez à groin avec...oui, un gros sanglier, à moins d'un mètre de moi (voir ci-dessous). Je suis un peu indécise, car je ne vraiment pas comment me comporter avec ce genre d'animaux sauvages. J'ose plus avancer, alors je m'éloigne lentement, à reculons, en gardant un oeil soucieux sur la bête. Heureusement, voilà t'y pas que 2 autres promeneurs arrivent en sens inverse. Je me sens déjà mieux ! La dame fouille da,ns son sac. Je me dis, innocemment "elle va faire une photo". Mais non, au lieu de ça, elle sort un fruit, s'agenouille, et le tend à la bestiole, qui s'approche nonchalament, pour voir si y'a un truc intéressant à grailler ! Je reste un peu abassourdie. Je me décide à continuer ma route. Cinq minutes plus tard, c'est cette fois-ci un couple que je rencontre (de sangliers, pas de promeneurs). Je tente de me persuader que ce sont de gentilles bêtes qui ne me veulent aucun mal. Je les dépasse. Et puis voilà l'endroit de la belle vue. Je dégaine mon appareil photo. (les cochons sauvages sont alors dans mon dos). Soudain, j'entends des "pas" et la terre qu'on retourne juste derrière moi. Je fais brusquement volte-face, l'animal détalle ; j'ai eu chaud ! Mon coeur fait du 350 bat./min. Je me suis fait une belle frousse !
Désolé, la photo est un peu floue et mal cadrée, mais j'ai risqué ma vie quand-même, pour vous ramener ce cliché !

Der Zentralfriedhof ou le Père Lachaise à Vienne

En ces temps saints de Pâques, j'ai décidé de me rendre au cimetière, pour saluer les morts. (Quoi ? J'ai confondu avec la Toussaint...mince...)

Le Zentralfriedhof (cimetière central), est assez immense : d'après mon guide touristique, plus de 2 500 000 sépultures, dont certaines sont plus des oeuvres d'art que des tombes, m'enfin ! On y distingue plusieurs "quartiers" : juif, musulman, protestant. Les boudistes n'ont pas leur mot à dire...

Parmis ces 2 500 000, je rend une petite visite aux célébrités que je connais, c'est à dire les grands musiciens, tous rassemblés : Beethoven, Brahms, Strauss (père et fils), Schubert, reposent ici ensemble. C'est un brin émouvant. Je vous épargne les photos de tombe, y'a plus intéressant. (pour les passionnés de pierres tombales, me contacter pour plus d'information)

Là, je rentre juste du théâtre (oui, encore). Une mise en scène très moderne, avec pleins de trucs bizarres pour ce "BARTLEBY oder Warum Nichts mehr ist als Etwas", librement inspiré du roman d'Herman Melville (oui, vous savez, celui qui a écrit Moby Dick). Une grande qualité de jeu de la part de ces 5 comédiens, mais une certaine frustration de ne pas tout comprendre : j'ai l'impression de passer à côté de la profondeur du texte. Je devrais peut-être lire le bouquin, ça m'aidera à comprendre pourquoi un des acteurs s'encastre un paquet de corn-flakes sur le crâne...

Les Viennois et les Chiens...

Oui, ça vaut bien un article ! Je pense sincèrement que l'étude de nos relations avec les animaux de compagnie peut être très représentatif d'une culture. D'ailleurs, l'autre jour, je discutais avec Cameron, un américain, et quand je lui ai demandé ce qu'il a le plus choqué quand il est arrivé en Autriche, une des premières choses qu'il a dites (après "la bouffe !")...et bah...ça concernait les chiens. Bref. Je me concentrerais uniquement sur les chiens, parce que j'ai pas vu énormément d'autres animaux (autres que canards et pigeons).

Vérité numéro 1 : les viennois ont de tout petits chiens.

Bon, ça, c'est une de mes 1ères impressions. Dans la rue, dans le métro, on croise très souvent des chiens, accompagnés de leur maître toujours (oui, pas de chiens errants tout de même !), et la plupart du temps, ce sont des chiens miniature, genre chiwawa ou autres. Ridicule ! Ca fait un peu snob, surtout que vu leur gabarit, ils risquent d'avoir froid. Donc ils portent des petites moumoutes, c'est tellement cute !

Vérité numéro 2 : les viennois sont des gens très propres.

Ce ne sera pas la première fois que je le dis. Les rues sont propres. Comment donc est-ce possible me direz-vous ? Et bien, un peu partout (et même carrément partout), fleurissent des panneaux sensibilisant au ramassage des déjections par les maîtres : "Nimm ein Sackerl für mein Gackerl", soit, pour les non-germanistes : "Prend un p'tit sac pour ma p'tite crotte". C'est la version locale du Toutounet (dédicace au Ptut, et à Popo en particulier). Mais méfiez-vous ! La feinte des propriétaires de chiens, c'est de faire faire leur caniche..dans le caniveau, entre les voitures. Sympa, et surtout, très traître ! J'ai déja expérimenté...

Vérité numéro 3 : les chiens sont admis en cours.

Et oui. Au Brazil, ce sont les bébés. Ici, les chiens. L'autre jour, j'ai eu un clebard affalé sur mes pieds pendant tout le cours d'écologie aquatique, j'osais pas trop bouger ! Mais, c'est tout à fait normal, ça ne gêne personne...sauf quand y'a plusieurs chiens dans la même salle de cours, et qu'il s'aboyent dessus !

Les Viennois et le Théâtre (dédicace à tous les Freebühne)

Festival de théâtre au "Studio Molière", une école de théâtre à la française. Le thème de la soirée, c'est "Sex"...OK, j'le savais pas avant d'y aller ! Mais bon, il s'avère que ça rend la chose plus facile à comprendre...Ici, de jeunes spermatozoïdes à la recherche de l'ovule (je sais, on voit pas grd chose parce que c'est tout noir, mais bon, c'est pour illustrer).

C'est très intéressant de voir du théâtre dans une langue étrangère ; ça permet de beaucoup plus apprécier le jeu corporel des acteurs ; ne plus se laisser porter par le texte, mais par ce que le comédien arrive à transmettre avec son corps. C'est là qu'on se rend compte des bons, et des moins bons... Beaucoup de dynamisme, de fraicheur et d'inventivité. Quand tu ne comprends pas ce que disent les personnages, la provocation peut être encore plus forte qu'avec les mots. Et puis de la musique, de la danse aussi.

Les Viennois et le Tri sélectif...

Les viennois sont des gens très propres, sensibles à l'environnement et tout. Les rues sont nickelles, les gens ramassent les déjections de leur gentil toutou, ne jettent pas leurs papiers par terre. Mes colocs sont des maniaques du ménage. Et bien sûr, on trie ! Voyez plutot :D'autres en déduiront peut-être que les viennois sont de gros alcoholiques...

Brokuli !

Grosse soirée de rentrée du 2ème semestre, avec toute la fac.

Le nom de la fac : BOKU

+ Le nom de la soirée : BrOKUli...

= Petit jeu de mot aisément compréhensible.


Beaucoup de monde, beaucoup. Quelques Erasmus qui trainent. Un coucou à l'ami Grignonais. Oh ! Un baby-foot au milieu de la salle de danse...Miam ! Des brocolis !

Blasphème !

Nain de jardin en vitrine (spéciale dédicace à Aurel)

Dois-je vraiment commenter cette photo ?

Les vignobles de la région viennoise

La sortie Nature du jour : petite excursion dans les vignobles, les bois, les coteaux. Du haut des collines, points de vue superbes sur Vienne d'un côté, sur la vallée du Danube de l'autre. Rencontre avec des gentils z'ânes !

Compost.

Aujourd'hui samedi, sortie sur le terrain dans le cadre de mon cours Kompostierungtechnik (techniques de compostage). Et en plus, ça me permet de découvrir un peu la campagne, aux alentours de Vienne, et ça c'est aussi très intéressant. Le prof est un moulin à paroles, que j'ai un peu du mal à suivre ! Heureusement, je me fais "traduire" par mes collègues de sortie. Et à part la température, qui est largement négative, c'est bien !

Alors, là, vous pouvez admirer de jolis tats de compost à des stades plus ou moins avancés ; et aussi une espèce de broyeuse, utilisée pour faire des copeaux de bois et d'écorce.

Vous vous inquiétez quant à la présence de sacs plastiques ? Oui, et bah, c'est que tous les autrichiens n'ont pas encore tout compris concernant le tri des déchets, mais c'est pas pire que chez nous. Ces sacs, pour leur grande partie, sont triés à la main. Pour les plus petits bouts, ils projettent le mélange en cours de compostage en l'air, et utilisent des espèces d'aspirateurs, comptant sur le fait que les sacs plastiques sont plus légers que le reste... Enfin, c'est ce que j'ai compris !

Heuriger

Accueil-ERASMUS dans un Heuriger, c'est une sorte de cave à vin où l'on sert de la bonne bouffe...et le vin du domaine bien-sûr !

Autrichiens, américains, belges, roumains, polonais, australiens, turcs...échanges culturels toute la soirée ! Vraiment très très sympa !

D'étranges coutumes...

La BOKU, voyez-vous, c'est une fac comme les autres. Mais nous sommes en Autriche, et les étudiants ont des moeurs parfois étranges. A la fin du cours, quand le prof fait sa petite phrase de conclusion et nous souhaite une bonne fin de semaine ou un bon week-end, tout le monde se met à frapper vigoureusement du poing sur les tables ! Assez surprenant au début, parce que ça parrait un peu dire au prof : "Casse-toi ! T'as pas vu l'heure ? C'est finit, oh !!".

Ce même geste est aussi utilisé pour interrompre le prof et lui poser une question. Au lieu de poireuter une demi-heure le bras levé en attendant que le prof daigne nous accorder un regard, ils attirent son attention en frappant sur la table. Un peu aggressif, mais on s'y fait !

Ah, si vous saviez le plaisir que je prends, maintenant, à la fin de chaque cours, à frapper sur la table ! Par contre, il faudra que je perde cette habitude avant de rentrer, je doute que ce soit bien perçu.

Jardins du Belvédère

Cet aprèm', petite promenade dans les jardins (à la française) du Belvédère. Des statues de Sphinx montent la garde. On dit qu'elles symbolisent l'union de la force et de l'intelligence...

On peut aussi visiter le Belvédère lui-même, bâtiment somptueux qui habrite une galerie d'Art ( Klimt, Van Gogh, Gerstl...) [visite à 12,50 euros pour les adultes, 8,50 euros pour les étudiants]

Emma, ou quand l'actualité est à votre porte

Des vents violents ce week-end, des dégâts matériels et humains...en Autriche comme ailleurs en Europe. A Vienne, c'est essentiellement le domaine ferroviaire qui a été touché : plusieurs lignes ont été coupées. Ici, la gare du Sud, où une grue est tombée sur la voie aérienne.
Petit lien vers une sélection d'images de toute l'Europe.

Même quand il fait moche, ça peut être joli !

Une petite photo du canal qui traverse la ville.

A Vienne, même les nuages sont beaux !

Das Hundertwasserhaus

Et beh, c'est un banal immeuble...sauf que c'est un peintre, M. Hundertwasser, qui l'a créé. Alors forcément, ça donne un truc un peu bizarroïde et coloré, surtout au beau milieu d'habitations plus "classiques" ! Les photos sont pas très belles, parce qu'il fait moche, mais en vrai, ça rend mieux (et quand il fait beau, ça doit être encore plus joli...).

Le Prater

Ca fait deux jours qu'il pleut sur Vienne : snif ! Tant pis, c'est le week-end alors je décide de quand même aller voir à quoi ressemble ce fameux Prater et cette fameuse maison de Hundertwasser.

Le Prater, c'est en fait une ancienne réserve de chasse, qui est aujourd'hui remplacée par des équipements pour le sport et les loisirs : ci-dessus, la Grande Roue, la Fête foraine. Mais le Prater, c'est aussi un planétarium, des grands halls d'exposition, des terrains de golf, de tennis, un stade, une piscine, un hippodrome...et bien sûr, de grandes allées boisées !