lundi 29 septembre 2008
Quand le jour décroit
Nous perdons actuellement plus de 5 minutes de jour par jour.
C'est vraiment très étrange. Ci-dessous, une photo prise ce week-end, lors d'une ballade à vélo à Cove Bay. Petite précision, la photo a été prise à 13h...
(Photo réalisée sans trucages)
samedi 27 septembre 2008
Oh mon Barley !
Barley, ce n'est pas le nom d'un nouvel ami écossais. Mais ce n'est pas pour autant que je ne lui porte pas toute mon affection.
En anglais, "barley" signifie "orge" ; oui, cette belle céréale qui pousse sur les terres d'Ecosse. Et tellement bien que les autochtonnes ont eu l'idée de l'utiliser pour en faire un breuvage aux savoureux reflets dorés : le Whisky. Mais je ne suis pas là pour vous parler de Whisky ; je suis là pour vous parler de Barley.
Au cours de mes nombreuses sorties sur le terrain, pour le boulôt ou en excursions persos, j'ai eu un contact particulier avec tous ces champs d'orge. Je l'ai vu pousser, et, au fil de l'été, passer du vert au vert/jaune, puis prendre des teintes dorées, tirer sur le orange, et même, presque rouge sur la fin. Ces champs qui ondulent si gaiement sous la houle du vent ont fait partie de mon paysage quotidien depuis mon arrivée ici. Notamment à Balnagowan, où j'ai travaillé cet été.
Mardi dernier, le 26, je suis retournée à Balnagowan. L'agriculteur était en train de moissonner... ALors voilà, c'est la fin du Barley (et pas la fin des haricots).
Les agronomes avisés remarqueront que moissonner fin septembre, ça fait un peu tard. Mais sous ces lattitudes, rien d'annormal ; les fermiers attendaient juste le bon moment. En moins une semaine, tous les champs de la Deeside ont été récoltés. Impressionnant.
Juste pour Julia et Solène, une photo de notre site du Tarland, l'orge récolté, la paille mise en balles.
mercredi 24 septembre 2008
Lochnagar et Loch Muick
Le premier nom fait peur ; le second fait plutôt sourire.
Samedi, je suis partie avec Diana, une collègue portugaise, pour une randonnée dans le massif des Cairngorms. Juste toutes les deux, « en amoureux ». On a décidé ça la veille, parce que la météo prévoyait du beau temps ; et le Lochnagar (prononcez Lok nagar), c’est pas le genre d’endroit où il faut se risquer en cas de mauvais temps. On raconte par ici les histoires des randonneurs pas assez chevronnés apparement, qui se sont faits prendre dans le brouillard, qui sont morts de froid…
Bref, armées de notre motivation et notre envie de vaincre la montagne-dont le sommet est constamment caché par un épais amas nuageux, nous nous rendîmes donc à Spittal of Glenmuick, point de départ de notre randonnées (ascension par la face Sud-Est). Il y a un parking payant, totalement envahi par moult voitures ; et oui, c’est un des rares beau week-end de la fin de l’été, il faut en profiter, et nous ne sommes pas les seules à avoir eu l’idée.
Au début, la piste est assez large, et suit la vallée de la rivière Allt-na-giubhhsaich. Désolée pour le nom, mais, malgré mon attrait pour les langues étrangères, le Gaélic, c’est pas encore de mon ressort. Le paysage est nu, pelé (non, pas le footballeur), sans arbres ; rien que le vent qui souffle. Une ascension sportive nous amène au col entre le Meikle Pap (j’aime bien son nom à lui), et la bordure Est du fameux Lochnagar. Le col nous offre une très belle vue sur les vallées environnantes (notamment là où Julien et Etienne font leurs expériences), les abruptes fallaises de la face nord du Lochnagar, et, le Loch Nagar. Ouais, je vous explique : parcequ’en gaélic, « Loch », ça veut dire « lac » (comme le Lochness, belle remarque). Et donc il y a la un lac qui s’appelle le Lochnagar ; et par extension, l’impressionnante montagne qui le domine s’appelle aussi Lochnagar (mais tout attaché). J’avoue qu’on s’embrouille un peu.
C’est bien beau, mais c’est déjà l’heure de se restaurer un peu ; et c’est un des pick-nicks les plus froids que j’ai jamais passé. Brrrr…Si on lève la tête, on peu voir le Lochnagar…dans une brume épaisse malgré cette belle journée. On ne s’attarde pas trop. Il fait très froid et très ventu je le rappelle. Et si nous ascensionnions le Lochnagar ? C’est un peu tendax, à cause de la météo. Nous sommes à 900m d’altitude, et il semble faire plus froid qu’en haut du Mont Blanc. Le genre de froid où tu marches la tête baissée, et les mains dans les poches ; parce que tu te dis que si tu sort tes mains de tes poches, elles vont geler sur place et tomber en moins d’une minute. Mais c’est aussi le genre de vent où tu peux à peine tenir debout ; où tu te dis que si tu fais un petit saut sur place, tu risques de te retrouver 10m plus loin. Alors finalement, t’es obligé de sortir les mains de tes poches (pourquoi j’ai pas pris mes gants !) pour t’équilibrer un minimum et essayer de ne pas tomber. Et puis on le voit même pas ce Lochnagar, je veux dire, on est sur le massif, mais avec ces nuages, impossible de distinguer le sommet ; tu parles d’un mythe. Finalement, on y arrive au sommet. Dans les nuages bien sur. Vue = zéro. Dommage, au moins, on aura essayé. Photos souvenirs et tout, et puis, va falloir redescendre. Comme on est un peu des warriors, et qu’on aime la nouveauté, on décide de rentrer par un autre chemin, un peu plus long, certes, mais qui s’annonce aussi plus joli.
Le chemin suit la vallée de Glass Alt (encore du Gaélic, vous vous en doutiez), c’est joli ! Il y a pleins de cascades, plus où moins hautes ; la Nature est belle. Enfin, nous arrivons sur le Loch Muick. Ceux qui suivent auront deviné qu’il s’agit d’un lac. Très très grand. Notre voiture est garrée à l’autre bout du lac, et il est déjà tard. Passage dans une forêt, fûts très droits et tapis de verdure (littéralement). Le genre de forêt où vivent les lutins et les farfadets, quoi ! Sur le retour, Dame Nature nous offre le meilleur d’elle même, dans la lumière du soir, les nuages aux couleurs chaudes se reflètent dans les eaux du lac.
Nous arrivons à la voiture à la nuit tombante, fatiguées, mais heureuses de cette belle journée, des paysages découverts, des animaux observés, des discussions et rires partagés.
J’ai aussi eu quelques cours de portugais pour débutant. Spéciale dédicace à mon ex-super-coloc-marrante Cécé : « Oy ! Tu do bem ? Beijos faz muito calor !!»
lundi 22 septembre 2008
Les amis de la coloc [2]
Alors, je vous présente Firmin, le grille-pin,
Et aussi Gaston, le torchon (posé sur le radiateur, oui oui, ce commentaire ne sert a rien).
Firmin, c'est pas parce qu'il a des fleurs roses que c'est une fille ; y'a qu'á demander aux Martines...
Sinon, tout va bien. Craquage zéro.
mardi 16 septembre 2008
Les habitants de la coloc
Comme je m'ennuie un peu au boulot, j'ai décidé de vous présenter les habitants de la coloc. Vous avez déja eu Ju et N'nours au dernier post ; á venir, tous nos petits amis de la vie quotidienne !
Enjoy
PS : ca ne ferra surement rire que moi, mais tant pis.
mercredi 3 septembre 2008
'Colchique dans les prés' ou 'Pourquoi on a mangé des bourritos'
C’est la fin de l’été…(d’où le titre ; oui, je sais, c’est un peu tiré par les cheveux) et une bonne partie de nos collègues de travail, de jeu, d’excursion, de soirées, s’en vont peu à peu, retrouvent leur natal pays. Alors on enchaîne les adieux et les soirées qui vont avec. Vendredi dernier, c’était au tour de Julia de partir retrouver sa Bretagne chérie. (vous me direz, quitter un pays où il pleut pour un autre pays où il pleut…). Nous avons donc retrouvé quelques amis dans l’appart vide de Julia, résidence Whoolmannhill. Sur la photo floue, de gauche à droite : Julia (pensive), Julien (explicatif), Guillaume (se gratte le pied), Sebastian (allemand), Loïc (T-Shirt rouge), Solène (bras croisés), Charline (de dos), Etienne (Babylon Circus), Diana (portugaise). Saurez-vous découvrir sa chevelure dans cette photo ?
Et puis on a discuté, on a mangé des crêpes, on a chanté des grands classiques avec Guillaume (papy) à la guitare, et puis … pourquoi je raconte tout ça, déjà ?
Ah oui. A la fin de la soirée, Julia a été contrainte de se débarrasser de tout ce qu’il restait dans son appart, et de tout ce qui la raccrochait à l’Ecosse (ou presque). Nous disons donc : des vieux paquets de spaghettis entamés, idem pour le riz, des pêches au sirop, du cumin en poudre, du poivre 3 baies, une Guinness, du ketchup, de la sauce au poivron (beurk), du faux-beurre-facile-à-étaler, des prospectus et dépliants qui donnent envie de visiter l’Ecosse….et j’en passe ! Elle me confie aussi son fidèle vélo. Pourquoi je raconte tout ça ?
Parce qu’avec le fidèle vélo, je peux aller au boulot 2 fois plus vite (et rentrer en un rien de temps vu que ça descend), et aller faire les courses 2 fois plus vite. Oui, oui, j’y viens, j’y viens.
Et donc, ce que je ne vous avais pas dit, c’est que dans le lot de départ de Julia, il y avait aussi un vieux paquet moisit de Tortillas, qui avait appartenu aux précédents colocs des précédents colocs de notre Julia, mais qui d’une manière inexpliquée, n’étaient pas encore arrivés à date de péremption. Vous me suivez ? Donc on avait décidé de faire des Fajitas.
En résumé pour ceux qui n’ont pas suivi. J’ai enfourché le vélo (lègué par Julia) pour faire les courses pour remplir les Tortillas (eux-aussi légués par Julia), tout ça parce que Julia, elle est partie.
La morale de cette histoire : et bah, les Burritos (ainsi seront-ils nommés), c’était coooool ! Photos à l’appui.
PS : je profite de ce post pour vous présentez mes heureux colocs. Enfin une photo où on est tous les trois ; joyeux !
lundi 1 septembre 2008
'Cruden Bay' ou 'Plus au Nord que jamais' (paye ta rime)
Samedi, j’ai repoussé les limites de ma découverte du monde sur le front Nord. J’ai nommé Cruden Bay, petit patelin au Nord d’Aberdeen. Une plage de sable rose, quelques bicoques face à la mer, un golf soi-disant renommé, et les ruines du château de Slain (Slain Castle). Avec mes deux nouveaux colocs (Julien et Etienne) et deux collègues du Macaulay (Charline et Guillaume), on s’est fait un samedi plage à la mode écossaise. Non, non, on ne se baigne pas ! Mais on tape le carton (Nounours a eu bcp de chance, c’est louche…), on pick-nick les restes de la veille, on retape le carton, on fait des sauts dans les dunes et des roulades dans le sable, on se moque des chiens, des mamies, des bébés, des surfeurs qui passent, on trempouille les pieds histoire de, on observe avec intérêt les médudses échouées, et puis, en fin d’aprem’, on va quand même voir ces fameuses ruines. Photos ‘cartes-postales’, des photos ‘Calogéro (« Face à la meeeeer »), des photos à la mode ‘Tranxen 200’ ; rien que pour le plaisir.
Information de la plus haute importance pour Triton, Couzin, Moino, Pitchoune, Le-marchand-ambulant et Tortue. – si vous n’êtes pas concernés par ce message, passez directement aux photos – Ce château serait le fameux château qui aurait inspiré le Dracula de Bram Stocker. Oui, je n’ai pas oublié notre quête.